Défiscalisation loi LMP-LMNP

La Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) est l’un des dispositif phare de la défiscalisation immobilière. Sans conditions de durée ni de montant, il permet aux contribuables français de bénéficier d’une belle déduction fiscale en épargnant dans la pierre. C’est aussi une opportunité idéale de préparer sa retraite grâce à un investissement sûr et qui procure des revenus complémentaires pérennes.

La Location Meublée Professionnelle (LMP) est quant à elle réservée aux Sociétés Civiles Immobilières dont les revenus locatifs sont supérieurs à 23.000 euros par an . Si il est indispensable de remplir quelques conditions pour prétendre à ce statut, les avantages fiscaux sont néanmoins non négligeables.

Les caractéristiques d’un investissement en LMNP

Les français sont nombreux à se lancer dans ce dispositif, car contrairement aux différentes lois de défiscalisation, ce dernier est éligible à l’ancien (logements construits il y a plus de cinq ans). Cette particularité est très intéressante puisque le marché du neuf est aujourd’hui sur-valorisé.

Pour y avoir accès, l’investisseur doit s’inscrire au registre du commerce et des sociétés (en S.C.I). En fait, au niveau fiscal le fait de louer les murs et le mobilier donne lieu à une imposition des revenus fonciers tout comme les Bénéfices Industriels et Commerciaux. Dans ce sens, toutes les charges imputés au logement locatif deviennent déductibles. L’investisseur a alors le choix, soit il déduit les charges réelles (travaux, taxes foncière, intérêts d’emprunt…), soit il opte pour un forfait de 50% des revenus locatifs (seulement si les revenus fonciers ne dépassent pas 32.900 euros).

Le LMP: un mécanisme de défiscalisation réservé aux rentiers

La Location Meublée Professionnelle permet de déduire tous les frais liés à l’acquisition du bien et au maintien et à l’entretien de ce dernier. De surcroît, l’investisseur peut amortir tous les meubles acquis qui font l’objet d’une location. L’amortissement est réalisée pendant une durée comprise entre 5 et 10 ans en fonction de la nature du bien. L’immobilier est lui aussi amortissable pour une durée de 25 à 40 ans.

Ce mécanisme donne lieu à des déficits fonciers conséquents, une aubaine donc pour les investisseurs à la recherche d’un bel avantage fiscal. Mais pour avoir accès à ce processus, les revenus fonciers du foyer de l’investisseur doivent représenter la majeure partie des recettes du ménages avec un minimum forfaitaire de 23.000 euros.

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